Monastère Horyuji

Le monastère de Horyuji est situé à Ikaruga, près de Nara. Le nom exact est Horyu Gakumon-Ji, le nom du complexe se traduit par le Temple du Dharma prospère. C'est le tout premier temple bouddhiste au Japon et le plus ancien au monde, dont les structures en bois ont survécu jusqu'à présent. Certes, seulement environ 20% des composants de la structure sont vraiment anciens.

Histoire Du Monastère De Horyuji

Il a été construit au milieu du VIIe siècle par des artisans coréens, fondateurs de la société Kongo-Gumi. Les charpentiers sont invités par le Prince Régent de setoku. La société Kongo-Gumi s'est spécialisée dans la construction et la réparation de temples bouddhistes pendant 14 siècles, et a récemment fait faillite. La construction du Monastère de Horyuji s'est achevée en 607. Le temple a reçu le nom d'Ikaruga-dera. En 670, le temple est brûlé par la foudre et un violent incendie. En 700, il a été complètement restauré. Après avoir perdu le pouvoir après la défaite du clan Sogu, setoku passa le reste de ses jours dans le monastère qu'il construisit pour étudier les Sutras bouddhistes.

Le monastère de Horyuji a été gravement endommagé à plusieurs reprises par les incendies, mais il a toujours été restauré, en conservant son aspect précédent. Le complexe monastique est divisé en deux parties - l'ouest et l'est. À l'ouest se trouvent le temple Kondo et la pagode, et à l'est - Yumedono. Les moines vivent dans un dortoir, à leur disposition des bibliothèques et des salles à manger. La cour intérieure du Monastère Horyudzi est accessible par une porte rituelle. Sur le périmètre de la cour se trouvent des galeries couvertes. Pour la construction des temples, l'arbre de camphre, connu pour sa longévité, est inadapté à la pourriture et aux activités des ravageurs naturels, a été utilisé. En raison de la résistance du bois, une partie des bâtiments a été conservée jusqu'à nos jours.

Description Du Monastère De Horyuji

Dans la partie ouest du temple se dresse la pagode Gondju-No-quelque, composée de cinq niveaux. Des copies de la pagode se trouvent dans de nombreux temples bouddhistes japonais. La structure grandiose, qui a 34 mètres de hauteur, semble planer dans les airs, grâce aux proportions précises et à la large portée des toits. À la base de la pagode se trouve une énorme pierre qui cache d'anciennes reliques. Il est impossible d'y accéder sans détruire la pagode, il suffit donc de deviner ce qui y est stocké, la pagode est construite en 700.

Dans la cour, il y a une bûche géante suspendue à des chaînes solides - un ancien mécanisme antisismique qui sert à équilibrer les vibrations de la terre lors de tremblements de terre. Des dispositifs en béton similaires sont également installés dans des immeubles de grande hauteur au Japon. Du côté opposé à l'entrée se trouve le temple Kondo. Dans sa salle principale - Or - se dresse la sculpture du Bouddha bhaishajyaguru-Guérisseur, réalisée par l'un des premiers sculpteurs japonais connus Tori-Bussi. Elle n'a pas été touchée par l'incendie de 670. Les croyants croient qu'en touchant la statue de la divinité, vous pouvez purifier votre Karma et être guéri. La salle du temple est énorme, sa superficie dépasse 280 mètres carrés. La salle abrite également la célèbre triade de Syak

Pendant la guerre, les fresques du temple ont été gravement endommagées par les explosions de bombes. Ils ont été restaurés à partir de dessins et de photographies conservés par des maîtres expérimentés de la peinture murale. Dans le complexe monastique à l'est se trouve la "salle des rêves" - Yumedono, où se trouve une statue de la déesse Guanyin-Kannon - Mercy. C'est dans cette Salle que setoku étudia seul les textes sacrés bouddhistes.

Les pèlerins, les touristes et les visiteurs du monastère ne peuvent voir la statue de la déesse que deux fois par an lors de cérémonies rituelles solennelles. On pense que la salle" Serein", qui se trouve également dans le Monastère de Horyuji, abrite encore l'âme du Prince setoku. Depuis 1950, le temple appartient à l'école des admirateurs de setoku-su. En 1993, le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.